Suite à l’effondrement dramatique du Rana Plaza, qui a fait plus de 1 000 victimes, Peuples Solidaires et le Collectif Ethique sur l’Etiquette rappellent que la meilleure façon d’agir contre les violations des droits dans les usines textile est de faire pression sur les multinationales et de soutenir les organisations qui travaillent sur le terrain. Appeler au boycott peut sembler séduisant au premier abord, mais les conséquences seraient nulles voire contre-productives.
Peuples Solidaires et le Collectif Ethique sur l’Etiquette n’appelleraient au boycott d’une marque que s’il s’agissait d’une demande expresse des travailleurs-ses victimes des violations. La décision de boycotter une marque doit en effet revenir à celles et ceux qui sont les plus concernés et en subiraient les conséquences, et non aux consommateurs ou aux ONG occidentales. Cela ne se produit presque jamais car en cas de boycott, les employé-e-s des usines de sous-traitance du Bangladesh ou d’ailleurs perdraient probablement leur emploi. Or ils-elles demandent le respect de leurs droits et des améliorations concrètes, pas le licenciement !
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